le vignoble
l’hiver
La taille
Le commencement du cycle, c’est la taille. Une étape déterminante car ce sont les rameux choisis qui nous donneront les raisins 9 mois après.
le Pliage
Cette opération consiste à attacher la latte (bois à fruit conservé lors de la taille) sur le fil horizontal afin de discipliner le pied et de faire croître la vigne sur un seul axe.
la vigne en sommeil
attend les beaux jours
le printemps
L’épamprage
dans
la tête
C’est une étape clé lors de laquelle nous retirons les pampres dans les pieds de vigne, pour favoriser la vigueur des rameaux choisis.
L’épamprage
du CeP
De la même manière, nous retirons toutes les pousses du cep de vigne.
L’été
l’automne
LA vinification
Tout aussi cruciales, les vinifications concrétisent un année d’investissement.
Les vendanges
Après une année de travail, la récolte du raisin est un des moments les plus importants.
l’élevage en barrique
Une fois le vin vinifié, le vin passe une année en barrique.
le médoc
Si la France est depuis l’antiquité un pays de vins, la région de Bordeaux a su se développer dès le moyen âge grâce à son port commercial qui a fait connaître et apprécier ses crus tant à l’intérieur, que dans toute l’Europe et le monde entier.
Le vin a façonné le paysage girondin; la culture de la vigne s’est étendue progressivement des deux côtés de l’estuaire du sud au nord de Bordeaux.
En 1908 les principes de délimitation géographique des vins de cru en France furent posés, et en gironde on délimita une région « Bordeaux » à l’intérieur de laquelle furent délimités des sous régions comme le Médoc, Graves, Sauternais, Saint-Emilion, Côtes et bien d’autres.
En 1935 avec la création de l’institut national des appellations d’origine contrôlée des vins et spiritueux on dessina une nouvelle carte des appellations qui reprit les grandes divisions régionales délimitées au début du siècle auxquelles on rajouta des appellations communales. La gironde viticole était fixée. Le Médoc demeurait la grande zone viticole au nord de Bordeaux.
Tout au long des siècles on a cherché à améliorer la qualité des vins produits et à établir une hiérarchie entre eux. En 1647 déjà, cette évolution qualitative amena la Jurade de Bordeaux à l’établissement d’un barème permettant de juger les différents vins produits dans la région et dans lequel il apparait que les vins venus du Médoc et les graves pour les rouges étaient les plus prisés.
Les Crus bourgeois
Au XVIIème siècle dans le Blayais, le Sauternais et le Médoc, bien avant le classement de 1855 instaurant les grands crus classés, pour distinguer les crus appartenant aux marchands et négociants, des crus paysans, on leur attribua la mention de bourgeois. Au cours du XXème siècle les viticulteurs médocains ont repris cette mention et ont créé un syndicat ayant pour but de promouvoir les Crus Bourgeois.
Depuis 2008, une reconnaissance annuelle a permis de remettre en valeur la notion de « cru bourgeois ». Les vins ainsi dénommés doivent être parmi les « meilleurs ». Pour hiérarchiser plus finement, un nouveau classement quinquennal est prévu pour 2020.
Depuis 1979 et jusqu’à aujourd’hui, Château Bournac est cru bourgeois. Château La Chandellièrea obtenu le Cru Bourgeois avec le millésime 1989.